Suite à une p’tite discussion lors d’une soirée « foufounes » – Thème : le plaisir… avec des « comment tu sais que tu as atteint un orgasme ? », « comment faire pour le décupler ? », « vous prenez autant de plaisir seule qu’avec un mec? »… Certaines réponses sont sorties très spontanément, loin d’être scientifiquement prouvées mais sont d’ores et déjà devenues cultissimes ! Je vous passe ce que vous savez déjà et je vous fais partager quelques recherches sur le sujet, voir des interrogations qui ne vous sont pas encore venues à l’esprit (…ou ailleurs).
ANTICIPATION mes pintades ! Si je puis me permettre j’ai un peu « approfondie » le sujet.

Ce que vous n’avez jamais entendu sur l’orgasme et le plaisir

1/ Ça, on y croit « dur » comme fer : L’orgasme vaginal et clitoridien ne font qu’un !
C’est Sigmud Freud qui, le premier, a mis le bronx dans les orgasmes. Car pour lui, l’orgasme clitoridien était celui de l’immaturité, le vaginal, celui des femmes mûres. Du grand n’importe quoi… Même si aujourd’hui, psychiatres et sexologues (les grosses têtes) sont de plus en plus d’accord pour s’accorder sur le fait que les 2 orgasmes ne font qu’un : les ramifications internes du clitoris seraient aussi mise à contribution lors de l’orgasme dit vaginal. Tout tournerait donc autour de Mister Clito.

2/ Plus on est poilue, plus notre point G serait baleze (heurrk)
Les grosses têtes : dit comme ça, je vous l’accorde, ça parait un peu bizarre. Mais pourtant… Des chercheurs voulaient savoir si oui ou non notre anatomie intime prédisposait à avoir des orgasmes vaginaux. Ils ont donc mesuré l’intérieur de la paroi vaginale de 20 femmes. Et ont découvert aussi que le fameux point G serait fonction des hormones. Plus les femmes ont de testostérone , plus ledit endroit ressemble à un monticule. Et plus les femmes ont de testosterones, plus elles ont de… Poils ! Les chevelues et hirsutes de la guibole auraient donc un point G en béton armé.
Mon point de vue : la note d’espoir ? Comme on n’a pas forcément besoin du point G pour orgasmer, on s’en fiche un peu de savoir si notre point G est alterophile, chevelu ou tout chauve… (A vrai dire je préfère penser qu’aucun poil ne se trouve par là). De toute façon, on ne peut rien y changer, alors…

3/ Il existerait des gènes du plaisir
Les grosses têtes : d’où viendrait notre capacité ou incapacité à enfiler les orgasmes comme des perles sur un collier ? Des épidemiologistes ont émis l’hypothèse que nos gènes n’y seraient pas pour rien. Ils révèleraient assez souvent et de façon troublante notre comportement face au plaisir. Il ne faudrait donc pas imputer au seul environnement culturel (éducation) ou à nos partenaires, les difficultés (ou pas) à atteindre le plaisir.
Mon point de vue : trois petits tours et puis on revient : l’orgasme ressemble à un grand tout qui mêle éducation, rapport au corp, confiance en soi, expérience… et puis, Chéri, un peu aussi. Faudrait quand même pas l’oublier, lui !

4/ Ce qui compterait dans la pénétration, c’est sa durée
Les grosses têtes : des chercheurs se sont interrogés : on dit souvent que pour les femmes, la durée des préliminaires est déterminante pour atteindre le nirvana : vrai ou faux ? Ils ont interrogé 2360 femmes (bel échantillon) et ont analysé leurs réponses. Ce qui apparait comme déterminant serait avant tout le temps de la pénétration. Et les scientifiques de suggérer aux sexologues d’aiguiller leurs patients sur une meilleure qualité de cette dernière pour améliorer le plaisir. Hardi, moussaillon !
Mon point de vue : c’est vrai que si on n’a pas le temps de pousser un  petit cri d’encouragement que c’est déjà fini, on ne voit pas trop comment faire une thèse sur le nirvana. Même une mini-dissertation d’ailleurs… Alors, oui, on a le droit à des Very Important Preliminaires. Surtout si on partage ses nuits avec un Lucky Luke de la gâchette…

5/ Mieux vaudrait un bon orgasme qu’un mauvais somnifère
Les grosses têtes : vous avez des insomnies ? Un petit orgasme et bonne nuit les petits ! C’est ce qu’affirme une équipe de chercheurs. Ils sont partis d’un constat simple : quand on ne dort pas, c’est qu’on est stressé (mentalement et physiquement). La solution pour se détendre, et l’atmosphère avec ? Un petit orgasme, qui d’après les scientifiques, conduirait à une tension extrême des muscles et provoqueraient, grâce à un cocktail d’hormones agissant sur le système nerveux, une détente hors du commun. L’orgasme aiderait donc à roupiller. « Cheri ? Tu dors ? Moi, pas encore… »
Mon point de vue : un petit coup vite fait, c’est (parfois) plus excitant qu’une camomille…

6/ On reconnaitrait une championne de l’orgasme en « un seul coup » doeil
Les grosses têtes : l’objectif de l’enquête menée était d’analyser, rien qu’en zyeutant le déhanchement des passantes, leur capacité à jouir. Les experts ont été capables de révéler, rien qu’en matant la position du bassin, la façon de bouger, et la position des vertèbres, quelles filles avaient, ou non, eu un orgasme. Et ils ont eu bon à 81%. Leurs conclusions : la capacité à atteindre l’orgasme serait liée à la fluidité des mouvements et une musculature énergétique mais souple. Mieux, les experts notent : une femme qui aurait des orgasmes vaginaux dégagerait un je-ne-sais-quoi de confiance en elle, genre « youhou, je prends mon pied, moi! « . Ce que ça prouverait selon eux : pas de plaisir sans une santé mentale au beau fixe.
Mon point de vue : qu’est ce que les mecs ne feraient pas pour mater les fesses des filles avec une excuse en béton en plus : « Mais chérie, c’est pour mon travail! » Mouais. Le pire dans cette étude, c’est quand même la conclusion grossière qui s’en dégage. En clair pour nos chercheurs, une fille qui roule des fesses est une fille qui sait jouir… Bonjour le cliché ! On commence par ça, et on finit par dire que les danseuses de salsa sont multi-orgasmiques parce qu’elles font des huits avec leurs hanches, que les brunes sont piquantes, que les blondes sont frigides (ou connes, muahhahahaa, désolée…) et que etc… Etc, etc… Au secours !!

7/ A quoi ça sert, l’orgasme des femmes ?
A vue de nez, pas besoin d’orgasme pour perpétuer l’espèce. Alors? Voici plusieurs pistes, plus ou moins controversées.

  • la contraction musculaire servirait à emprisonner le sperme (« un enfaaaant, je veux un enfaaannnt! »). C’est la « théorie de la rétention de sperme ». La plus rependue, si je peux me permettre (…muahhahahaa)
  • l’orgasme ferait partie intégrante de la sélection naturelle : à un certain stade de l’évolution, les femmes auraient choisi les meilleurs partis en fonction de la qualité des orgasmes qu’ils procuraient. « on fait un deal : tu me fais grimper au rideau, je perpétue ton espèce… »
  • l’orgasme libère de l’ocytocine or celle-ci provoque un « effet de succion » (prouvé scientifiquement). Un aspirateur à sperme, en gros… Très classe !
  • l’orgasme et le cortège d’hormones qu’il produit (notamment les endorphines et l’ocytocine) pousseraient hommes et femmes à s’aimer d’amour. Donc à rester unis le temps de pondre et d’élever un lardon.
  • l’orgasme encouragerait les femmes à faire l’amour. Une dose de drogue, quoi. Qui les obligerait à tester le plus de partenaires possible pour perpétuer leurs gènes, si d’aventure ça ne marchait pas avec l’un. A l’abordaaaaaage !
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Blogueuse de Montpellier, Je teste pour toi ! HAPPY BLOG ♥ avec des vrais morceaux d'humain dedans

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