Le Bouchon du Petit Jardin : un coin de Lyon en plein cœur des Halles du Lez
Quand Lyon s’invite aux Halles du Lez
Amis gourmands, amateurs de bonne chère et passionnés de cuisine traditionnelle, préparez vos palais ! Aux Halles du Lez, se niche une pépite de la gastronomie lyonnaise : Le Bouchon du Petit Jardin. Si vous êtes fan des spécialités lyonnaises, cet endroit est fait pour vous. Accrochez vos ceintures, car je vous embarque pour une balade culinaire qui va vous faire saliver !
Une équipe passionnée à votre service
Mais que serait un bon bouchon sans une équipe de choc en cuisine ?
À la tête du Bouchon du Petit Jardin, nous avons Clément Vincent, un chef passionné par la gastronomie française. Après avoir fait ses armes en tant que Chef de partie au restaurant Le Petit Jardin, Clément poursuit son aventure culinaire en tant que Chef du Bouchon. Son amour pour les spécialités lyonnaises se ressent dans chaque plat qu’il prépare ou qu’il imagine, offrant une véritable immersion dans la tradition gastronomique de Lyon.
À ses côtés, Pierre Joly, nouvel arrivant dans le groupe Petit Jardin mais déjà un pilier incontournable du bouchon. Fort de ses expériences dans plusieurs restaurants de Montpellier, Pierre a trouvé au Bouchon du Petit Jardin une nouvelle scène pour exprimer sa passion pour la cuisine raffinée. En tant que chef de partie, il travaille main dans la main avec Clément, formant un duo de choc qui sublime chaque met avec une précision et une passion contagieuses.
Avec Clément et Pierre en cuisine, chaque visite au Bouchon du Petit Jardin est une promesse de découverte et de plaisir.
Les incontournables de la table lyonnaise
Ça sent le beurre, ça sent l’ail… L’emplacement est idéal dans l’angle de l’entrée des Halles du Lez, une terrasse avec des tonneaux et des tables hautes vous accueille pour faire découvrir ou redécouvrir la gastronomie lyonnaise. Le chef concocte sa carte avec les souvenirs de son enfance. La bonne cuisine qui lui rappelle la ville des Lumières.
Sur cette table lyonnaise, toutes les propositions se font sous plusieurs formats, quelque soit votre appétit ou votre curiosité :
- assiette dégustation de 4 à 9€ (pour goûter)
- assiette gourmande de 6 à 15€ (pour les amoureux du plat)
Pâté croûte et rosette lyonnaise : Le duo gagnant
« Pâte croute ou pâte en croûte ? À Lyon on dit le pâté croûte ! » On commence fort avec le pâté croûte, ce bijou de la charcuterie lyonnaise. Une pâte dorée à souhait qui renferme un mélange savoureux de plusieurs viandes et même d’un insert au foie gras. Ajoutez à cela quelques tranches de rosette lyonnaise et vous obtenez un duo de choc pour titiller vos papilles.
Dans le pâté croute du jour, la recette comprend : 2 farces, 1 insert foie gras et une gelée champignon. Le tout est évidement maison est réalisée par les mains des chefs Clément Vincent et Pierre Joly. C’est gourmand et plein de saveurs!
Le chef m’explique comment faire le pâté croûte : de la création de la pâte jusqu’à la dégustation à chaleur ambiante. Dans les grandes lignes pour les intéressés et ceux qui n’imaginent pas l’ampleur de la tâche :
- création pâte,
- laisser lever la pâte,
- étaler dans le plat adapté,
- mettre les farces,
- ajouter l’insert foie gras,
- refermer le tout,
- cuire,
- laisser reposer,
- rajouter la gelée,
- colmater,
- hop au frigo,
- à sortir pour servir à température ambiante.
Gnafron et cuisses de grenouille : tradition et audace
Pour les amateurs de découvertes, laissez-vous tenter par le gnafron, ce pâté de tête qui, malgré son nom intriguant, saura vous surprendre par sa délicatesse. Dans la cité des Gones, la recette du saucisson gnafron est une façon traditionnelle de préparer le cervelas pistaché. Et bien sûr, les célèbres cuisses de grenouille en persillade, si vous n’avez jamais goûté aux cuisses de grenouille, c’est ici qu’il faut le faire ! Croustillantes et savoureuses, elles sont à tomber par terre.
J’ai pris 6 paires de cuisses de grenouilles bien dodues, avec l’assiette dégustation. Ici pas la préparation habituelle au beurre d’escargot avec le persil qui l’emporte sur le reste, mais tous les marqueurs sont là : beurre, ail et persil mais l’assaisonnement n’emporte pas le goût des cuisses grassouillettes de ces grenouilles. Le goût de la viande est présente… proche du poulet mais avec un goût plus subtil. Le tout avec des accompagnements : de la salade , des pickles, oignons grelots et le fameux cornichon que l’on retrouve sur toutes les tables lyonnaises
Un plat qui n’a rien d’ écœurant comme peuvent le penser les étrangers… certes étrange mais très bon. Sauvegardons notre tradition culinaire ! Oui les français mangent des cuisses de grenouille et encore plus les lyonnais !
Chef Clément me confie alors à son tour la recette des cuisses de grenouille :
- assaisonner les cuisses,
- les fariner,
- faire revenir de l’huile très chaude,
- faire nager les cuisses dans ce bain d’huile bouillant,
- 1 côté,
- de l’autre côté,
- et hop un bon morceau de beurre (on est généreux , petit bouchon, grand cœur),
- ail , persil,
- une petite flamme,
- on sert! À déguster encore chaud … et avec les doigts !!!
J’en ai pas plein les dents !!! Bon, mon haleine flaire bon l’ail… tant pis pour mes collègues de bureau !!
Quenelle à la cuillère et andouillette : le parfum de Lyon
Impossible de passer à côté de la quenelle à la cuillère, bisque de langoustine. Moelleuse et savoureuse, elle fond littéralement en bouche, vous transportant au cœur des bouchons lyonnais. Vous êtes plutôt andouillette lyonnaise sauce moutarde ? Aucun problème, elle est servie dans toute sa splendeur, avec cette sauce moutarde qui relève parfaitement le goût. C’est un hymne à la tradition, relevé juste comme il faut pour les amateurs de caractère.
Cervelle de Canut et saucisson pistaché : un festin pour les fins gourmets
Pour ceux qui aiment les saveurs subtiles, la cervelle de canut est un must : ce fromage frais, relevé d’herbes et d’épices, est une caresse pour le palais. Et ne manquez pas le saucisson pistaché, sauce marchand de vin : un mariage de textures et de saveurs qui ravira les plus exigeants.
Douceurs lyonnaises : un final en beauté
Après ce festin, place aux douceurs ! Les becs sucrés ne sont pas en reste avec la tarte à la praline et le cookie à la praline. La praline, avec son croquant et sa douceur, apporte une touche finale sucrée qui vous fera fondre de plaisir pour clôturer votre repas lyonnais en beauté.
Pour ma part, je m’attendais à une tartelette plus compacte et moins liquide… mais pourquoi pas. Je ne suis pas une pro de la tartelette à la praline, c’est peut être même ma première.
La praline de Lyon est une véritable gourmandise qui séduit par ses contrastes de textures et de saveurs. À première dégustation, on est immédiatement frappé par son croquant irrésistible, dû à l’enrobage de sucre cuit qui enveloppe l’amande. Ce sucre confit, teinté d’une couleur rose éclatante, apporte une douceur intense et légèrement caramélisée qui fond délicatement en bouche. En mordant dans la praline, l’amande révèle une note subtilement amère et un goût de noisette grillée, équilibrant parfaitement la douceur sucrée de l’enrobage. Ensemble, ces éléments créent une harmonie de saveurs riche et raffinée, faisant de chaque bouchée une expérience gustative unique et inoubliable.
Des formules alléchantes pour tous les appétits
La formule des « Gones » : le bon plan du midi
Pour ceux qui cherchent à déjeuner rapidement sans sacrifier la qualité, le Bouchon du Petit Jardin propose la formule des « Gones » : un plat du jour, un verre de vin et un café pour seulement 15 €. Une affaire en or, idéal pour une pause déjeuner rapide mais savoureuse.
Lors de l’une de mes récentes visites au Bouchon du Petit Jardin, j’ai opté pour la formule du jour. Le plat vedette était une « Ballotine de pintade, mille-feuille de pomme de terre, purée de carotte« . En voyant ce plat arriver, j’ai senti une pointe d’ironie dans l’air…
Mais parlons de ce jus ! Ah, ce jus ! Un bon jus de viande réduit, c’est ce qui fait toute la différence. C’est un art délicat : il faut extraire les meilleurs sucs sans les brûler ni les altérer, obtenir une texture un peu épaisse sans être farineuse, et maîtriser l’assaisonnement pour que le goût soit parfaitement équilibré une fois réduit. C’est un véritable défi culinaire !La sauce était lustrée et brillante comme un gâteau miroir, la viande fondante et enveloppée dans sa fine peau, et le persil ajoutait cette touche de tradition lyonnaise si chère aux bouchons.
Manger des sandwichs, les cuisines du monde, c’est agréable d’avoir autant de diversité et de choix. Mais il y a quelque chose de profondément satisfaisant à retrouver les plats de nos grands-mères, sans revisite ni twist moderne. Du basique, de l’ancestral, du vrai de vrai. Et c’est précisément ce que le Bouchon du Petit Jardin offre : une expérience authentique, riche en saveurs et en émotions.
Petit vocabulaire : Le Gone, mot incontournable du parler lyonnais, est à Lyon, ce que le Minot est à Marseille ou le Ch’ti au Nord Pas de Calais. Un enfant.
La planche apéro des Guignols : pour partager entre amis
Envie de partager un bon moment entre amis ? La planche apéro des guignols est faite pour vous. Pour 46 €, vous aurez une sélection généreuse de toutes les spécialités à savourer à plusieurs. Parfait pour accompagner un bon verre de vin ou une bière artisanale.
Petit vocabulaire : Guignol, est une célèbre marionnette française créée à Lyon vers 1808. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal, formant avec Gnafron et Madelon le trio récurrent des pièces du répertoire classique.
Une ambiance conviviale et chaleureuse au Bouchon du Petit Jardin
Sur la terrasse, l’ambiance était tout aussi charmante : un papa avec sa fille et leur chien, un peu plus loin un groupe de collègues en pleine discussion. La cuisine du Bouchon attire toutes les générations et toutes les classes sociales. Cette cuisine traditionnelle rassemble tout le monde, que ce soit par goût ou par des souvenirs, comme une madeleine de Proust lyonnaise. Le gras, les produits locaux et de saison sont des valeurs sûres qui font l’unanimité.
Les personnes sur la terrasse s’adaptent à cette ambiance « bouchon ». Qu’on soit collègues, famille ou amis, on partage les plats, on mange avec les doigts , on rigole… accoudes ou assis autour de tonneau sur des chaises hautes, à des tables sous les grands parasols, midi ou soir l’ambiance est à la fête et au partage .
Des soirées sont d’ailleurs organisées toutes les semaines : « Les jeudis des guignols ».
Pourquoi attendre ? Foncez !
Attention bientôt un changement de carte. La carte va bientôt changer pour s’adapter à la consommation des clients des Halles du Lez et ainsi mettre à l’honneur la street food tout en gardant la gourmandise des bouchons lyonnais. Le chef se décarcasse (comme Ducros, désolée blague des années 80′) pour adapter les plats traditionnels lyonnais dans des finger foods. Il m’a confié que le pâté de saucisson était à l’essai cette semaine afin d’obtenir le retour des clients.
Alors, chers amis, qu’attendez-vous pour aller faire un tour au Bouchon du Petit Jardin ? C’est l’endroit rêvé pour savourer des plats généreux et goûteux, dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Et si jamais vous vous demandez si ça vaut le coup… Eh bien, disons simplement que votre estomac vous remerciera. Allez, bon appétit et à bientôt aux Halles du Lez !
Vous ne savez pas quoi choisir ? Prenez tout, faites moi confiance ! Vous me remercierez plus tard.
À très bientôt au Bouchon du Petit Jardin, où la gourmandise n’est pas un péché, mais un art de vivre ! 🍷🍴
Clément Gueudré : Chef et propriétaire, un visionnaire de la gastronomie à Montpellier
Qui est le chef Clément Gueudré, fondateur du groupe Petit Jardin ? Clément Gueudré, originaire de Boulogne et élevé dans l’Hérault, a toujours été bercé par les grandes tablées et les plats mijotés de sa grand-mère. À 34 ans, ce chef passionné est à la tête du groupe Petit Jardin. Après avoir étudié à l’école hôtelière de Béziers et acquis une solide expérience dans la région lyonnaise et montpelliéraine, il a saisi l’opportunité de devenir chef au restaurant Le Petit Jardin à Montpellier en 2020. Une institution depuis 1920.
En 2022, son investissement et sa rigueur ont convaincu la propriétaire de lui vendre l’établissement, qu’il a transformé en un véritable temple de la gastronomie. Fort de ce succès, Clément a rapidement étendu son empire en reprenant le restaurant L’Alter Ego pour y créer L’Atelier du Petit Jardin à Port-Marianne, le 05 octobre 2023, puis en ouvrant Le Bouchon du Petit Jardin aux Halles du Lez, le 30 mai 2024. Avec une vision de la cuisine généreuse et de partage, il ne compte pas s’arrêter là : un glacier artisanal et un laboratoire de traiteur sont prévus pour 2025.
Clément Gueudré s’appuie sur une équipe fidèle et passionnée, partageant sa vision et son ambition. En à peine deux ans, il a su créer un groupe solide avec des établissements diversifiés, tout en maintenant une philosophie de qualité et de convivialité. Avec des projets toujours plus ambitieux, Clément vise à quadriller Montpellier avec des concepts innovants, convaincu que la clé du succès réside dans la générosité et le partage.