// une montpelliéraine chez les nîmois //
Voici ma nouvelle chronique au sein de l’équipe du webzine >> UNE A NÎMES <<
Nouvel article dans le numéro 45 >>
« Je suis allée rugir avec les lionnes ! »
… j’y suis allée la queue entre les jambes et j’ai préparé mon miaulement le plus féroce.
les aprioris, c’est laid ! Au bûcher ! Jetez-la aux fauves !
Le handball, je m’y suis initiée au lycée et j’ai fini plusieurs fois avec un ballon dans le visage. Pour le bien de mon nez, depuis j’ai tout stoppé. Autant vous dire, que j’en garde un très mauvais souvenir et même des aprioris sur les joueuses: trop masculines, trop musclées, des femmes à femmes, en autarcie dans leur groupe… en gros pour moi le hand c’est NO WAY ! (Bel esprit, bravo Caroline !)
Jetée dans l’arène
C’est lors d’une rencontre avec leurs partenaires que j’ai eu la chance de rencontrer les filles de rouge vêtue.
Au Parnasse, je suis accueillie comme une reine par Fanny Bosc, ancienne joueuse du HBCN et désormais membre actif de la vie du club. Je m’installe aux manettes avec elle afin de mieux comprendre les règles et d’annoncer les équipes avec ces «gladiateurs» du jour, venus se confronter. 4 équipes de 7 joueurs:
Que les meilleurs gagnent
Les matchs durent 7 minutes au lieu de 2x30minutes. Apparemment bien suffisant car c’est un sport de contacts, il faut un réel physique et une bonne endurance. «Ce n’est pas que nos partenaires n’ont pas de qualités sportives mais nous avons besoin d’eux, alors on les préserve…», ricane Fanny.
Toutes les filles de l’équipe 1 sont présentes et aux petits soins pour encourager et coacher ces joueurs déterminés à faire leurs preuves auprès de leurs championnes.
« Je ne vais pas m’échauffer, sinon je vais puiser dans mon autonomie », dixit Christophe X.
Non, mais il est sérieux ???!!
Étirements, échauffements, ils jouent gros ? Non, mais tout se fait comme des pros. Ici pour participer, mais comme les lionnes ils ne lâcheront rien: «On n’est pas là pour enfiler des perles!»
Les jeux sont lancés et les rencontres s’enchainent. Blandine, Delphine, Charlène, Jane arbitrent pendant que les autres conseillent leurs protégés du jour. Tout le monde se prend au jeu, ça court, ça crie, ça feinte… et surtout ça chambre, ça rigole, ça chahute. C’est bon enfant. Les finales sont jouées, les scores sont affichés tout comme les sourires des participants. Comme pour les enfants : tout le monde a gagné ! … et pour l’heure, le plus important : c’est l’APéRO !
Sentence
Le hand est un sport de contacts hyper physique qui nécessite de la réactivité, de l’anticipation, de l’intelligence de jeu… Bien loin du Hand que je pratiquais au lycée où l’on se trainait lourdement dans de vieux joggings informes sous les sifflets irritants de notre prof d’EPS.
Coups de fouet
Je pense que le Hand doit rendre beau… sinon il doit y avoir un casting, ce n’est pas possible. Non mais sans rire, les filles font toutes minimum 1m70, ultra-féminines même en tenue de sport, elles sont MA-GNI-FAïÏ-QUES ! Loin de mes images de camionneuses. Voilà, 1er coup de fouet. Aïïïïïïe!! Fini les aprioris, promis!
2e coup de fouet : Le HBCN c’est du partage et une réelle proximité avec leurs supporters. Les filles sont simples et pleines d’humour. Certes ce sont des championnes avec des objectifs à atteindre mais elles n’en oublient pas la ville pour laquelle elles portent les couleurs.
TOUS DERRIèRE LES LIONNES !
Caroline Quilis
www.pintade-montpellier.com