Quand j’étais petite, pas plus haute que la table, à chaque repas avec mes grands-parents, il y avait quelques coutumes et j’admirais mon grand-père:

  • il présidait en bout de la longue table familiale,
  • il ne prenait pas de serviette mais le torchon qu’il déplait d’un seul geste rapide et le faisait claquer comme un fouet, ce qui me faisait beaucoup rire,
  • il signait le pain d’une croix pour le bénir (ancien boulanger) et il faisait bien attention à le remettre à l’endroit sur la table… beaucoup de superstitions,
  • une fois tout cela fait, il sortait son couteau de sa poche, dépliait ce petit objet qui m’intriguait et qui m’était interdit.

Son Opinel avait un manche en bois et une lame en acier. Pour moi, c’était dangereux et je ne devais pas y toucher c’était « pour les grands », mais il y avait que papi Jacques qui en avait un. Tous les repas, il les faisait avec SON couteau. A la fin, avant le café, il l’essuyait soigneusement avec son torchon pour le remettre dans sa poche… et moi je regardais chacun des gestes de ce second papa sans en perdre une miette. Il s’en servait pour tout : pour ses parties de pêche, pour couper les champignons ou les asperges lors de nos escapades en forêt, pour me faire des petits cadeaux en taillant le bois de sa fine lame… Ce sont de très beaux souvenirs qui restent « gravés » en moi. Petite je me suis dit : « Moi aussi je serai grande un jour et j’aurais mon couteau, c’est trop classe! »

Aujourd’hui, je suis (presque) grande et il est temps que je prenne possession d’une fine lame pour continuer la tradition, voir les yeux intrigués de mes enfants et leur compter à mon tour toutes les traditions autour de cet accessoire mais également les jolies histoires de notre famille. Un couteau c’est bien plus qu’un accessoire.

Aussi, lorsque Deejo m’a proposé de tester ses couteaux, j’ai évidement accepté. Surtout que je suis la marque depuis des années. J’étais tellement sûre de la qualité de leurs produits que j’en ai même commandé un en plus de celui qu’ils m’ont offert. Un joli cadeau de Noël pour mon chéri… mais chutttt, le papa Noël n’est pas encore passé 😉

« J’aime la cuisine et les tatouages, ça devrait matcher  ! »


La superstition autour du couteau

Et attention et à savoir :  mon papi m’a également appris que l’on doit donner une petite pièce de monnaie lorsqu’une personne nous offre un couteau. C’est la tradition ! Il existe de nombreuses superstitions autour de la symbolique du couteau.

Objet représentant la virilité, notamment de par sa forme, il a longtemps été perçu comme le symbole de pouvoir du chef de famille. Aujourd’hui dans le milieu de la coutellerie, un couteau ne s’offre pas, il s’achète. Il est répandu que si un couteau est offert, cela porte malheur. Le couteau doit résulter d’un échange monétaire.

Mais pourquoi cette superstition si étrange autour du couteau ?

  • La première explication est que le couteau, traditionnellement objet de pouvoir, ne peut se transmettre sans contrepartie, surtout s’il est particulièrement précieux.
  • Une seconde superstition consiste à croire que si le couteau est simplement offert, il risque de trancher les liens d’amour ou d’amitié entre les deux personnes.

Deejo, la marque française de couteaux ultra-personnalisables

La marque

Deejo est une marque de la société Coriolis qui a été fondée en 1995 par Luc Foin et Stéphane Lebeau. La société propose des produits de coutellerie et des accessoires de randonnée depuis près de 20 ans sous 2 marques qui lui appartiennent : Baladéo et Deejo. Les couteaux Deejo sont d’abord nés sous la marque Baladéo pour répondre aux exigences des randonneurs et des alpinistes. C’est pourquoi les Deejo sont aujourd’hui encore nommés de par leur poids, de 15,
27 ou 37 grammes. Les couteaux Deejo sont disponibles dans plus de 40 pays à travers le monde, dans des boutiques cadeaux, aux rayons arts de la table, des armureries coutelleries, les commerces spécialisés dans le sports et les loisirs dits « outdoor ».

Les premiers couteaux Deejo ont été créés en 2010, par Luc Foin et Stéphane Lebeau, avec l’envie de « (re)mettre un couteau de poche au cœur de la vie de tous les jours. Redonner de l’élégance à un geste désuet : celui d’utiliser et d’apprécier un couteau de poche au quotidien ». Un couteau forcément léger voire ultra-léger mais avec une coupe impeccable et en y ajoutant un côté design. Un couteau utile et beau.

La personnalisation sur le site : gravé et tatoué

Pour correspondre au style de chacun, les couteaux Deejo se déclinent à l’envie : Deejo wood natural, Deejo wood colors, Deejo composite, Deejo naked, Deejo black… Avec ou sans tatouage. Il existe forcément un Deejo pour chacun. A l’instar d’une montre, d’un stylo, d’un portefeuille ou d’un briquet, Deejo appartient à ces petits plaisirs du quotidien qui se glisse dans toutes les poches, définissant un peu mieux son propriétaire.

En quelques clics et dans les moindres détails, MyDeejo, la plateforme de personnalisation en ligne proposée par Deejo, invite chacun à créer et à tatouer un couteau qui ne ressemble qu’à soi. Tatouer son couteau Deejo, comme l’on marquerait sa peau, c’est offrir à cet objet déjà très personnel, une autre dimension: son identité. Personnalisation ultime, un moteur de texte fini de transformer chaque Deejo en une pièce absolument unique.

Des centaines de combinaison possible

  • Produit : Couteau pliable et personnalisable à attache ceinture
  • Prix indicatif : de 24,90€ à 69,90€
  • Modèle : 3 modèles (tailles) personnalisables
  • Poids : 15 grammes – 27 grammes – 37 grammes
  • Dimensions : lames 7 cm – 9 cm – 11 cm
  • Personnalisations lame : miroir, titane gris, titane noir
  • Personnalisations taille (fermé) : 7 cm, 9 cm, 11 cm
  • Personnalisations manche : naked (métal même personnalisation que la lame), couleur (8 choix), bois (5 choix)
  • Personnalisations tatouage lame : 70 variantes avec ou sans tatouage
  • Personnalisations texte manche : jusqu’à 35 caractères
  • Réception de la commande ultra-rapide ! 48H/72H en Europe et 3 à 5 jours dans le reste du monde

Mon couteau Deejo… enfin MES couteaux

Bon autant te dire que lorsque j’ai annoncé à chéri que la marque Deejo m’a contactée, il m’a dit: « Quoi ? Les couteaux gravés ?!! J’adore… en plus c’est bientôt Noël! » … Voilà voilà, le message est bien passé, si tu vois ce que je veux dire. Je ne pouvais donc pas en commander un pour moi et pas pour lui. Il en aurait trop voulu au Père Noël… et à moi pendant des jours aussi. J’ai donc passé commande pour :

  • Pour moi : 1 Deejo / 27g – 9cm fermé / Wood Natural – Olivier / Lame Titane Gris / Tattoo Aile
  • Pour chéri : 1 Deejo / 37g – 11cm fermé / Fibre de carbone / Lame Titane Noir / Tattoo Pacifique

Grosse claque lorsque j’ouvre mon paquet, le couteau est encore plus beau que sur le site ou sur les photos que j’ai pu voir. Il est livré dans un écrin noir avec son étui de tissu. C’est un très joli cadeau. La prise en main est également stupéfiante même avec mon petit modèle, j’arrive à bien prendre appui découper sans me couper ou me blesser. Le tranchant est parfait : cote de bœuf, saucisson, fruits, carton des cadeaux de Noël…  Il est ultra léger et facile à glisser dans mon sac, voir dans ta poche. Oui tu pourras le mettre dans ta poche car le couteau a une sécurité à l’ouverture et à la fermeture, le couteau ne s’ouvre pas seul quand il est plié grâce à un petit cran et surtout il ne se ferme pas tout seul quand il est ouvert. Le système « liner lock » est très pratique: il suffit d’appuyer sur le côté (où il y a noté PRESS) du couteau pour replier la lame.

Le design est enfin le gros point fort de ce couteau. Choisir sa taille, personnaliser sa lame et son manche, pouvoir y ajouter une inscription, on ne va pas se le cacher, c’est avant tout son design qui m’a fait craquer et j’aurai même pu passer sur tous les autres points juste pour avoir un joli objet comme celui-ci… fille superficielle! Mais ce couteau n’est pas un simple « objet » ou « accessoire », c’est un vrai couteau Comme pour moi, je pense que Deejo attire d’autres néophytes vers les traditions autour de la coutellerie.

Son seul point faible serait de ne pas être made in France… mais avec un si bel outil il y en aura au minimum pour 300€ le couteau et je t’avoue qu’à ce prix là ça aurait été sans moi l’initiation. Une belle découverte qui me donnera peut être le plaisir de porter un couteau en toutes occasions.

deejo-couteau

A ton tour, personnalise ton couteau Deejo!

Alors tu choisis quoi ?

Personnalise ton Deejo > ici <


A-t-on le droit d’avoir un couteau dans sa poche ?

Selon la Fédération Française de la Coutellerie :

Aujourd’hui, il est nécessaire de distinguer 3 niveaux pour comprendre le port d’un couteau de poche pliant traditionnel (Thiers, Laguiole, Opinel, Deejo…) de dimension classique.

1 – Le premier niveau : la Loi
La Loi française interdit le port de tout couteau, car elle considère qu’un couteau est par définition une arme blanche de 6° catégorie. Et cela sans distinction de la longueur de la lame ou de la présence ou non d’un mécanisme de blocage de la lame.

Références :
- http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2248.xhtml
- Décret-loi du 18 avril 1939 et son décret d’application du 06 mai 1995.

2 – Le second niveau : les jugements des tribunaux
Les tribunaux français ont créé une jurisprudence précisant la Loi.
Ils ont considéré que le port d’un couteau Laguiole, d’un Opinel ou d’un couteau suisse de dimension classique, ne doit pas être interprété comme un port d’une arme blanche.
Les tribunaux considèrent qu’il s’agit a priori d’un outil faisant partie de la tradition française. Le port d’un couteau entrant dans ce cas de figure est autorisé mais il peut cependant être requalifié en arme blanche par destination suivant l’emploi, l’usage, dudit couteau (article 132-75 du Nouveau Code Pénal).

Références :
- Jugement du Tribunal Charleville-Mézières du 04 mai 1987
- Jugement du Tribunal de Grande Instance de Bobigny du 02 mai 1995

3 – Le troisième niveau : les faits
Les évènements internationaux du 11 septembre 2001 ont modifié la perception du couteau, même classique, par les forces de l’ordre. Le lieu , le contexte et les personnes sont sujettes à interprétation et à plus ou moins de tolérance.
Par exemple, vous savez que pour une question de sécurité, aucun objet contondant en métal, n’est autorisé dans les aéroports. Aujourd’hui avec le Plan Vigipirate, les forces de l’ordre possèdent un droit de contrôle plus accru. De ce fait elles peuvent être amenées à procéder à des saisies sur les personnes dans des lieux publics comme les stations de métro, les gares, …
On observe donc que les forces de l’ordre peuvent à leur appréciation tolérer le port d’un couteau de tradition. A partir du moment où vous avez un comportement normal, classique, non équivoque, vous n’aurez pas de problème. La tolérance des forces de l’ordre sera évidemment très différente selon que vous soyez en famille, dans la journée, en train de pique-niquer ou par contre, la nuit devant un stade ou dans une discothèque !



DEEJO

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